Identifier et se protéger du coup de chaleur, ces conseils sanitaires pour des millions de Français aujourd'hui et demain, n'hésitez pas à en parler autour de vous et à adresser cette note à vos connaissances.
Des signes qui alarment...
Le coup de chaleur survient lorsque le corps ne parvient plus à contrôler sa température qui augmente alors rapidement. C'est une urgence médicale.
En présence des signes suivants : peau chaude, rouge et sèche, maux de tête, confusion ou perte de conscience, convulsions, grande faiblesse, nausées, vomissements, crampes musculaires, température corporelle élevée, soif, il est impératif de demander une assistance médicale immédiate auprès du SAMU, en composant le 15. En attendant les secours, il faut placer le sujet à l’ombre et le refroidir en l’aspergeant d’eau fraîche et en l'éventant.
Comment se protéger ?
Ne pas hésiter à demander de l’aide à un parent ou un voisin et penser à aider les personnes dépendantes (nourrissons, enfants, personnes âgées, personnes handicapées, personnes souffrant de troubles mentaux) notamment à s’hydrater.
Eviter de sortir et toute activité physique à l’extérieur aux heures les plus chaudes (11h - 21h) et rester dans les pièces les plus fraîches.
Se rafraîchir le corps en prenant régulièrement dans la journée des douches, des bains frais, sans se sécher ou en se mouillant les avants bras ;
Boire régulièrement et sans attendre d’avoir soif. Ne pas consommer d’alcool et éviter les boissons à forte teneur en caféine (café, thé, colas) ou très sucrées (sodas). Il faut accompagner la prise de boissons d'une alimentation pour recharger l'organisme en sels minéraux (pain, soupes…) ;
Protéger le logement de la chaleur en aérant la nuit et fermant fenêtres et volets le jour. En l’absence de rafraîchissement dans l’habitation, passer au moins deux ou trois heures par jour dans un endroit frais (magasins, cinémas, lieux publics) ;
Demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez des médicaments ou si vous ressentez des symptômes inhabituels.
Source : Ministère de la Santé