Depuis une semaine, vingt-six stations météorologiques enregistrent les pluies dans le cadre d’un contrat d’assurance pour l’aide humanitaire d’urgence.
Ce contrat prévoit près de 6 millions € en cas d’extrême sécheresse cet été.
Le Programme Alimentaire Mondial (des Nations Unies) ne dispose pas d’un budget suffisant pour supporter la famine de grande ampleur qui menace cette région du monde.
Ce contrat établie chez Axa Ré fonctionne sur le modèle des " dérivés climatiques " qui protègent, dans les pays riches, les stations de ski contre le manque de neige ou les vignerons contre l'excès de pluie. Après versement d'une prime de 765 000 € par le Danemark et les Etats-Unis, Axa-Ré a inventorié les pluies et les récoltes moyennes de la zone occidentale, la plus aride de l'Ethiopie. Si un déficit est constaté par rapport aux moyennes statistiques établies, un montant des pertes potentielles sera alors calculé, station par station. Jusqu'à 7 millions de dollars pourront être alors versés par le PAM.