Vus et revus du ciel dans les films écologiques de Y-A Bertrand ou Nicolas Hulot, les bidonvilles ne seront plus marginaux mais une norme dans les mégalopoles. Ces bidonvilles dans lesquels, vous et moi n'aurions aucune envie de séjourner ne serait-ce qu'un quart d'heure, présentent un visage humain, structuré et presque salubre.
Le photographe norvégien de l'agence Magnum, Jonas Bendiksen, y a vécu et photographié ses habitants en Asie, en Afrique ou en Amérique Latine. Résultat saisissant : des photos représentants les quatres murs de ces logements dans lesquels on n'a souvent pas d'eau potable mais la télévision, un toit peu résistant mais des meubles et une forme de déco. Comme dans chaque foyer du monde, la famille s'y réunit et parfois même s'y épanouit. Outre un livre exceptionnel de photos , le photographe a enregistré des témoignages qui alimente son exposition que vous pouvez visiter virtuellement sur son site officiel "the places we live"
Bonjour Philippe,
Pour le moment 1 habitant sur 2 habite en ville. En 2050, les prévisions sont de 2 sur 3 notamment dans les mégalopoles des pays émergents. Toutes les grandes villes vivent près d'un point d'eau (fleuves, côtes) à l'exemple de Paris, Los Angeles, Bombay, Rio de Janeiro, Durban, Shanghai, etc. Elles sont exposées au risque de la montée des eaux provoquée par le changement climatique. Les mégalopoles concentrent les populations, l'activité économique (richesse et pauvreté), la consommation énergétique, les émissions de gaz à effet de serre et donc les risques sociaux, écologiques et environnementaux.
Rédigé par : Amadou Kebe | 31 janvier 2010 à 11:10