Le gouvernement Mexicain, organisateur de la COP 16 annonce une empreinte carbone de 20 000 tonnes de CO2 pour les douze jours d'organisation du sommet des Nations Unies sur le Climat.
De toute évidence, même si ce bilan n'a pas été contre expertisé, il semble plus lourd qu'annoncé. La compensation prévue reste une aberration écologique tant que des dipositions préalables ne tentent pas d'éviter les externalités d'une telle organisation. Rien que les déplacements internationaux, dont la plupart nécessitaient une correspondance à Mexico, Miami ou Atlanta, laissent penser que les émissions du sommet sont plus proches de 60 000 tonnes de CO2.
Evidemment ce bilan ne considère pas non plus les émissions de CO2 des participants dans le cadre de leur hébergement dans une zone hotelière lointaine. Ce fleuron des années 70-80 constitue le contre exemple de l'efficacité énergétique désormais possible aujourd'hui.
La responsabilté environnementale du Mexique, pays hôte, porte aussi sur l'incroyable étalement géographique de la conférence. L'accueil générale de la COP (CancunMesse) se situant à 5 kilomètres du Moon Palace où se déroulaient les discussions. La zone hotelière officielle s'étalant sur un rayon de 20 kilomètres.
Des norias impressionnantes de bus ont été mis à la disposition des participants. Afin de maintenir ce service de 9 lignes, 24h/24, certains bus étaient quasiment vides aux heures creuses. Evidemment, un sommet international intégre des dimensions sécuritaires. Il est aussi pour l'économie locale un soutient et principlament pour le tourisme. Cependant ces conférences onusiennes pourraient selon de nombreux observateurs, mettre en oeuvre un cahier des charges un peu plus strict sur ces aspects environnementaux. La crédibilité même du dossier climatique vis à vis de l'opinion publique y gagnerait.
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